viernes, 18 de octubre de 2013

TEMPESTADES.

Cementerio marino, de Paul Valéry


Ô mon âme, n'aspire pas à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible
Non, non !… Debout ! Dans l’ère successive !
Brisez, mon corps, cette forme pensive !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme…
 Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant.

Oui ! Grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l’étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil,

Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !
L’air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !




1 comentario:

Carmen Diez dijo...

🌺🌻🌻🌻🌺 🌻🌻🌻🎇🍸Thanks for sharing🎉🍸🌺🌺🌺🎉🍷💋🎉Deseando a todos mucho amor y libertad 🌻🌻🌻🎈🌺🌺🌺 🎉🎈✨🌺🌺🌺🌠🎆Gracias por compartir 🌻🌻🌻🌺 🎉🎈Love and roses 🌺🌺🌵🌺 🎉🎈

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